1905, 5 septembre, Traité de Portsmouth

Traité de Portsmouth, 5 septembre 1905

entre le Japon et la Russie

Le traitĂ© de Portsmouth du 5 septembre 1905 reprĂ©sente la premiĂšre victoire d’une puissance asiatique contre une puissance europĂ©enne. Le conflit russo-japonais oppose les pays autour d’une guerre de territoire remportĂ©e par le Japon.

Le traitĂ© du 5 septembre 1905 signe la fin de la guerre russo-japonaise de 1904 Ă  1905. C’est officiellement le premier conflit remportĂ© par une puissance asiatique contre une puissance europĂ©enne.

Les puissances russes et japonaises se sont affrontĂ©es au dĂ©but du XXĂšme siĂšcle suite Ă  des diffĂ©rends internationaux. En effet, avec l’expansion rapide des puissances europĂ©ennes dans les territoires d’Asie, les japonais se sont sentis menacĂ©s. De plus en plus de colonies europĂ©ennes se sont installĂ©es sur les territoires, ce qui a alors crĂ©Ă© une rĂ©elle compĂ©tition pour les diffĂ©rentes puissances. Il est ainsi apparu comme une nĂ©cessitĂ© grandissante pour le Japon de s’affirmer en tant que puissance et de revendiquer son indĂ©pendance.
Lorsque la Russie dĂ©cide de prendre le contrĂŽle de la CorĂ©e et de la Mandchourie, de sorte Ă  faciliter ses Ă©changes commerciaux, le Japon dĂ©fend les terres qu’ils avaient auparavant gagnĂ© lors du traitĂ© de Shimonoseki de 1895. Le Japon leur dĂ©clare la guerre le 10 fĂ©vrier. Commence alors une guerre de territoire, qui est en outre largement motivĂ©e par les divergences politiques des deux modĂšles impĂ©rialistes qui s’affrontent.

Finalement, les rĂ©volutions russes internes, les trajets allongĂ©s de part la distance et le manque de ressources obligent la Russie Ă  capituler. Le traitĂ© de Portsmouth est donc largement en faveur du Japon, qui rĂ©cupĂšrent leurs territoires en CorĂ©e, mais aussi la rĂ©gion de Port-Arthur et la pĂ©ninsule de Guandong et une partie mĂ©ridionale de l’Ăźle de Sakhaline. La Mandchourie est alors rendue Ă  la Chine.

Traité de paix; signé à Portsmouth, le 5 septembre/23 août 1905

Sa MajestĂ© l’Empereur de toutes les Russies, d’une part, et Sa MajestĂ© l’Empereur du Japon, d’autre part, Ă©tant animĂ©s du dĂ©sir de rĂ©tablir les bienfaits de la paix pour Leurs pays et pour Leurs peuples, ont dĂ©cidĂ© de conclure un TraitĂ© de Paix et ont nommĂ© Ă  cet effet Leurs PlĂ©nipotentiaires, savoir;

Sa MajestĂ© l’Empereur de Russie:
Son Excellence M. Serge Witte, Son SecrĂ©taire d’État et PrĂ©sident du ComitĂ© des Ministres de l’Empire de Russie et

Son Excellence le Baron Roman Rosen, MaĂźtre de la Cour ImpĂ©riale de Russie et Son Ambassadeur Extraordinaire et PlĂ©nipotentiaire auprĂšs des États-Unis d’AmĂ©rique; page 2

et Sa MajestĂ© l’Empereur du Japon :

Son Excellence le Baron Komura Tutaro, Yasammi, grand cordon de l’ordre ImpĂ©rial du Soleil Levant, Son Ministre des Affaires EtrangĂšres et

Son Excellence M. Takahira Kogoro, Yasammi, grand cordon de l’ordre ImpĂ©rial du TrĂ©sor SacrĂ©, Son EnvoyĂ© Extraordinaire et Ministre PlĂ©nipotentiaire auprĂšs des États-Unis d’AmĂ©rique ;

Lesquels, aprÚs avoir échangé leurs pleins pouvoirs, trouvés en bonne et due forme, ont conclu les Articles suivants :

ART. 1 –
Il y aura Ă  l’avenir paix et amitiĂ© entre Leurs MajestĂ©s l’Empereur de toutes les Russies et l’Empereur du Japon, ainsi qu’entre Leurs États et sujets respectifs.

ART. 2 –
Le Gouvernement ImpĂ©rial de Russie, reconnaissant que le Japon possĂšde en CorĂ©e des intĂ©rĂȘts prĂ©dominants politiques, militaires et Ă©conomiques, s’engage Ă  ne point intervenir ni mettre d’obstacles aux mesures de direction, de protection et de contrĂŽle que le Gouvernement ImpĂ©rial du Japon pourrait considĂ©rer nĂ©cessaires de prendre en CorĂ©e.
Il est entendu que les sujets Russes en CorĂ©e seront traitĂ©s exactement de la mĂȘme maniĂšre que les ressortissants des autres pays Ă©trangers, Ă  savoir qu’ils seront placĂ©s sur le mĂȘme pied que les ressortissants de la nation la plus favorisĂ©e. page 3
Il est de mĂȘme convenu que pour Ă©viter toute cause de malentendu, les deux Hautes Parties Contractantes s’abstiendront, sur la frontiĂšre Russo-CorĂ©enne, de prendre toute mesure militaire qui pourrait menacer la sĂ©curitĂ© du territoire Russe ou CorĂ©en.

ART. 3 –
La Russie et le Japon s’engagent mutuellement:

  1. À Ă©vacuer complĂštement et simultanĂ©ment la Mandchourie, Ă  l’exception du territoire sur lequel s’Ă©tend le bail de la presqu’Ăźle de Liaotong, conformĂ©ment aux dispositions de l’Article additionnel I annexĂ© Ă  ce traitĂ©; et
  2. restituer entiĂšrement et complĂštement Ă  l’administration exclusive de la Chine toutes les parties de la Mandchourie qui sont occupĂ©es maintenant par les troupes Russes et Japonaises, ou qui sont sous leur contrĂŽle, Ă  l’exception du territoire susmentionnĂ©.
    Le Gouvernement ImpĂ©rial de Russie dĂ©clare qu’il n’a point en Mandchourie d’avantages territoriaux ou concessions prĂ©fĂ©rentielles ou exclusives de nature Ă  porter atteinte Ă  la souverainetĂ© de la Chine ou incompatibles avec le principe d’opportunitĂ© Ă©gale.

ART. 4 –
La Russie et le Japon s’engagent rĂ©ciproquement Ă  ne mettre aucun obstacle aux mesures gĂ©nĂ©rales qui s’appliquent Ă©galement Ă  toutes les nations et que la Chine pourrait prendre pour le dĂ©veloppement du commerce et de l’industrie en Manchourie.

ART. 5 –
Le Gouvernement ImpĂ©rial de Russie cĂšde au Gouvernement ImpĂ©rial du page 4 Japon, avec le consentement du Gouvernement de Chine, le bail de Port-Arthur, de Talien et des territoires et eaux territoriales adjacents, ainsi que tous les droits, privilĂšges et concessions se rattachant Ă  ce bail ou en faisant partie, et il cĂšde, de mĂȘme, au Gouvernement ImpĂ©rial du Japon, tous les travaux et propriĂ©tĂ©s publics dans le territoire sur lequel s’Ă©tend le bail susmentionnĂ©.
Les deux Hautes Parties Contractantes s’engagent mutuellement Ă  obtenir du Gouvernement de Chine le consentement mentionnĂ© dans la stipulation ci-dessus.
Le Gouvernement ImpĂ©rial du Japon donne de sa part l’assurance que les droits de propriĂ©tĂ© des sujets russes dans le territoire susmentionnĂ© seront parfaitement respectĂ©s.

ART. 6 –
Le Gouvernement ImpĂ©rial de Russie s’engage Ă  cĂ©der au Gouvernement ImpĂ©rial du Japon, sans compensation, avec le consentement du Gouvernement de Chine, le chemin de fer Tchan-Tchoun (Kouan-Tchien-Tsy) et Port-Arthur et tous ses embranchements avec tous les droits, privilĂšges et propriĂ©tĂ©s y appartenant dans cette rĂ©gion, ainsi que toutes les mines de charbon dans ladite rĂ©gion, appartenant Ă  ce chemin de fer ou en exploitation pour son profit.
Les deux Hautes Parties Contractantes s’engagent mutuellement Ă  obtenir du Gouvernement de Chine le consentement mentionnĂ© dans la stipulation ci-dessus.

ART. 7 –
La Russie et le Japon s’engagent Ă  exploiter leurs chemins de fer respectifs en Manchourie exclusivement page 5 dans un but commercial et industriel, mais nullement dans un but stratĂ©gique.
Il est entendu que cette restriction ne s’applique pas aux chemins de fer dans le territoire sur lequel s’étend le bail de la presqu’ile de Liaotong.

ART. 8 –
Les Gouvernements Impériaux de Russie et du Japon, en vue de favoriser et de faciliter les relations et le trafic, concluront, aussitÎt que possible, une convention séparée, pour le réglement de leurs services de raccordement de chemins de fer en Manchourie.

ART. 9 –
Le Gouvernement ImpĂ©rial de Russie cĂšde au Gouvernement ImpĂ©rial du Japon en perpĂ©tuitĂ© et en pleine souverainetĂ© la partie sud de l’ile de Sakhaline et toutes les iles qui y sont adjacentes, ainsi que tous les travaux et propriĂ©tĂ©s publics qui s’y trouvent. Le cinquantiĂšme parallĂšle de latitude nord est adoptĂ© comme la limite du territoire cĂ©dĂ©. La ligne frontiĂšre exacte de ce territoire sera dĂ©terminĂ©e conformĂ©ment aux dispositions de l’Article additionnel II annexĂ© Ă  ce TraitĂ©.
Le Japon et la Russie conviennent mutuellement de ne construire dans leurs possessions respectives sur l’ile de Sakhaline et sur les iles qui y sont adjacentes aucune fortification ni travaux militaires semblables. De mĂȘme, ils s’engagent respectivement Ă  ne prendre aucune mesure militaire qui pourrait entraver la libre navigation des DĂ©troits de La PĂ©rouse et de Tartarie.

ART. 10 –
Il est rĂ©servĂ© aux sujets russes habitants du territoire cĂ©dĂ© au Japon page 6 de vendre leurs propriĂ©tĂ©s immobiliĂšres et de se retirer dans leur pays; mais, s’ils prĂ©fĂšrent rester dans le territoire cĂ©dĂ©, ils seront maintenus et protĂ©gĂ©s dans le plein exercice de leurs industries et droits de propriĂ©tĂ© Ă  la condition de se soumettre aux lois et Ă  la juridiction japonaises. Le Japon aura la pleine libertĂ© de retirer le droit de rĂ©sidence dans ce territoire Ă  tous les habitants se trouvant dans l’incapacitĂ© politique ou administrative, ou de les dĂ©porter de ce territoire. Il s’engage toutefois Ă  ce que les droits de propriĂ©tĂ© de ces habitants soient pleinement respectĂ©s.

ART. 11 –
La Russie s’engage Ă  s’entendre avec le Japon pour concĂ©der aux sujets japonais des droits de pĂȘche le long des cĂŽtes des possessions russes dans les Mers du Japon, d’Okhotsk et de Behring.
Il est convenu que l’engagement susmentionnĂ© ne portera pas atteinte aux droits dĂ©jĂ  appartenant aux sujets russes ou Ă©trangers dans ces rĂ©gions.

ART. 12 –
Le TraitĂ© de Commerce et de Navigation entre la Russie et le Japon ayant Ă©tĂ© annulĂ© par la guerre, les Gouvernements ImpĂ©riaux de Russie et du Japon s’engagent Ă  adopter, comme base de leurs relations commerciales, jusqu’à la conclusion d’un nouveau traitĂ© de commerce et de navigation sur la base du TraitĂ© qui Ă©tait en vigueur antĂ©rieurement Ă  la guerre actuelle, le systĂšme du traitement rĂ©ciproque sur le pied de la nation la plus favorisĂ©e, y compris les tarifs d’importation et d’exportation, les formalitĂ©s de douane, les droits de transit et de tonnage, page 7 et l’admission et le traitement des agents, des sujets et des vaisseaux d’un pays dans le territoire de l’autre.

ART. 13 –
AussitĂŽt que possible aprĂšs la mise en vigueur du prĂ©sent TraitĂ©, tous les prisonniers de guerre seront rĂ©ciproquement restituĂ©s. Les Gouvernements ImpĂ©riaux de Russie et du Japon nommeront, chacun de son cĂŽtĂ©, un Commissaire spĂ©cial qui se chargera des prisonniers. Tous les prisonniers se trouvant entre les mains de l’un des Gouvernements seront remis au Commissaire de l’autre Gouvernement, ou Ă  son reprĂ©sentant dĂ»ment autorisĂ©, qui les recevra en tel nombre et dans tels ports convenables de l’État remettant que ce dernier aura notifiĂ© d’avance au Commissaire de l’État recevant.
Les Gouvernements de Russie et du Japon prĂ©senteront l’un Ă  l’autre, le plus tĂŽt possible, aprĂšs que la remise des prisonniers aura Ă©tĂ© achevĂ©e, un compte documentĂ© des dĂ©penses directes faites respectivement par eux pour le soin et l’entretien des prisonniers depuis la date de la capture ou de la reddition jusqu’Ă  celle de la mort ou de la remise. La Russie s’engage Ă  rembourser au Japon, aussi tĂŽt que possible aprĂšs l’Ă©change de ces comptes, comme il est stipulĂ© ci-dessus, la diffĂ©rence entre le montant rĂ©el ainsi dĂ©pensĂ© par le Japon et le montant rĂ©el Ă©galement dĂ©boursĂ© par la Russie.

ART. 14 –
Le prĂ©sent TraitĂ© sera ratifiĂ© par Leurs MajestĂ©s l’Empereur de toutes les Russies et l’Empereur du Japon. Cette ratification sera, dans le plus bref dĂ©lai possible et en tous cas pas plus tard que dans cinquante jours page 8 Ă  partir de la date de la signature du TraitĂ©, notifiĂ©e aux Gouvernements ImpĂ©riaux de Russie et du Japon respectivement, par l’intermĂ©diaire de l’Ambassadeur des États-Unis d’AmĂ©rique Ă  St.-PĂ©tersbourg et du Ministre de France Ă  Tokyo, et Ă  partir de la date de la derniĂšre de ces notifications, ce TraitĂ© entrera, dans toutes ses parties, en pleine vigueur.
L’Ă©change formel des ratifications se fera Ă  Washington aussitĂŽt que possible.

ART. 15 –
Le prĂ©sent TraitĂ© sera signĂ© en double en langues française et anglaise. Les deux textes sont absolument conformes : mais, en cas de divergence d’interprĂ©tation, le texte français fera foi.
En foi de quoi les Plénipotentiaires respectifs ont signé et scellé de leurs sceaux le présent Traité de Paix.

Fait Ă  Portsmouth (New Hampshire) le vingt-trois aoĂ»t (cinq septembre) de l’an mil neuf cent cinq, correspondant au cinquiĂšme jour du neuviĂšme mois de la trente-huitiĂšme annĂ©e de Meiji.

(signé) Serge Witte.
(signé) Rosen.
(signé) Jutaro Komura.
(signé) K. Takahira.

Conformément aux dispositions des articles III et IX du Traité de Paix entre la Russie et le Japon en date de ce jour, les plénipotentiaires soussignés ont conclu les articles additionnels suivants : page 9

ART. additionnel 3 –
Les gouvernements impĂ©riaux de Russie et du Japon s’engagent mutuellement Ă  commencer le retrait de leurs forces militaires du territoire Manchourie simultanĂ©ment et immĂ©diatement aprĂšs la mise en vigueur du TraitĂ© de Paix; et dans une pĂ©riode de dix-huit mois Ă  partir de cette date les armĂ©es des deux Puissances seront complĂštement retirĂ©es de la Manchourie Ă  l’exception du territoire Ă  bail de la presqu’ile de Liaotong.
Les forces des deux Puissances occupant les positions frontales seront retirées les premiÚres.
Les Hautes Parties Contractantes se réservent le droit de maintenir des gardes pour protéger leurs lignes de chemins de fer respectives en Manchourie.
Le nombre de ces gardes n’excĂšdera pas quinze hommes par kilomĂštre; et, dans la limite de ce nombre maximum, les Commandants des armĂ©es Russes et Japonaises fixeront, de commun accord le nombre des gardes qui seront employĂ©s, le plus minime possible, conformĂ©ment aux exigences rĂ©elles.
Les Commandants des forces Russes et Japonaises en Manchourie s’entendront sur tous les dĂ©tails relatifs Ă  l’exĂ©cution de l’Ă©vacuation conformĂ©ment aux principes ci-dessus Ă©numĂ©rĂ©s et prendront, de commun accord, les mesures nĂ©cessaires pour effectuer l’Ă©vacuation aussi tĂŽt que possible et en tout cas pas plus tard que dans la pĂ©riode de dix-huit mois.

ART. additionnel 9 –

AussitĂŽt que possible aprĂšs la mise en vigueur du prĂ©sent TraitĂ© une Commission de DĂ©limitation, composĂ©e page 10 de nombre Ă©gal de membres qui seront nommĂ©s respectivement par les deux Hautes Parties Contractantes, marquera sur les lieux, d’une maniĂšre permanente, la ligne exacte entre les possessions Russes et Japonaises de L’Ile de Sakhaline. La Commission sera tenue, autant que les considĂ©rations topographiques le permettront, Ă  suivre le cinquantiĂšme parallĂšle de latitude nord pour la ligne de dĂ©marcation, et dans le cas ou des dĂ©viations de la dite ligne sur quel ques points seront trouvĂ©es nĂ©cessaires, compensation en sera faite par des dĂ©viations correspondantes sur d’autres points. II sera de mĂȘme le devoir de la dite Commission de prĂ©parer une liste et description des Ăźles adjacentes qui seront comprises dans la cession, et finalement la Commission prĂ©parera et signera les cartes constatant les limites du territoire cĂ©de. Les travaux de la Commission seront soumis Ă  l’approbation des Hautes Parties Contractantes.

Les Articles additionnels mentionnés ci-dessus seront considérés comme ratifiés par la ratification du Traité de Paix, auquel ils sont annexés.

Portsmouth, le 23 août (5 septembre) 1905, correspondant au 5-iÚme jour, 9-iÚme mois, 38-iÚme année de Meidji.

(Signé) Serge Witte.
(Signé) Ro?en.
(Signé) Jutaro Komura.
(Signé) K. Takahira.

Le texte du traitĂ© est publiĂ© in

| 1,1 Mo Martens, N. R. G., 2e série, t. XXXIII, n° 1, pp. 3-12

Pour les références bibliographiques des recueils mentionnés ci-dessous, voy. la page consacrée aux recueils de traités

La prĂ©sente fiche a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e dans la cadre du programme de stage du CERIC Ă  l’UniversitĂ© d’Aix-Marseille.

Elle a été conçue par :

Marie Albano (fiche de contextualisation, illustration, résumé, correction du texte intégral, mise en ligne)

Margaux Chatain (correction)

Pr. Romain Le Boeuf (sources, transcription du texte intégral)

Crédits image : Wikipédia