Traité de Pétersbourg, 5 mai 1762
entre la Prusse et la Russie
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Le traité de Pétersbourg a été ratifié le 5 Mai 1762 suite à une guerre territoriale et géographique entre la Russie et la Prusse.
Cette guerre a Ă©tĂ© marquĂ©e par lâaccession au pouvoir de lâempereur Pierre III, grand admirateur et fervent partisan de FrĂ©dĂ©ric II de Prusse. Cette guerre est marquĂ©e par ce que lâon appelle le miracle de la maison de Brandebourg. En effet, alors que la Russie semblait avoir gagnĂ© la guerre et occupait de plus en plus de territoires, elle dĂ©cida de se retirer de maniĂšre pacifique. Cette dĂ©cision russe a suscitĂ© une incomprĂ©hension et Ă Ă©viter une dĂ©faite sanglante de la Prusse. Ce traitĂ© Ă©voque Ă©galement lâidĂ©e dâune paix sĂ©parĂ©e entre les russes et les prussiens puisque la Prusse orientale est rendue en son intĂ©gralitĂ© contre une compensation des pertes russes subies pendant la guerre. Cette paix sĂ©parĂ©e est une aubaine pour les prussiens, qui avec lâambassadeur FrĂ©dĂ©ric et le Roi de Prusse, ne sâattendaient plus Ă la restitution intĂ©grale de leur territoire.
Enfin, ce traité signe et annonce une alliance militaire importante entre les deux pays qui ne vont pas hésiter à se défendre, protéger leur territoire. La guerre entre le Danemark et la Russie illustre parfaitement cette coalition puisque la Prusse ne va pas hésiter à envoyer ses troupes lorsque la Russie sera mise à mal.
Traité de paix entre les Cours de Prusse & Russie Le 5 mai à Pétersbourg, conclu le 24 avril, entré en vigueur le 6 mai 1762.
(Recueil du C. pe Herrzpera 2e Ă©dition Vol. I. p. 288.)
Au Nom de la TrÚs-Sainte & indivisible Trinité.
Sa MajestĂ© lâEmpereur de toutes les Russies, Ă©tant profondĂ©ment touchĂ©e par la triste situation dans laquelle se trouvent tant de peuples et de provinces Ă cause des consĂ©quences de la guerre qui a Ă©clatĂ© entre Sa MajestĂ© le Roi de Prusse et Sa MajestĂ© ImpĂ©ratrice Reine de Hongrie et de BohĂȘme, et Ă©tant animĂ©e du sincĂšre dĂ©sir de mettre fin aux horreurs de la guerre dans les environs de ses Ătats dĂšs que possible, de contribuer Ă rĂ©tablir la tranquillitĂ© gĂ©nĂ©rale en Europe, dans la mesure du possible, et de procurer Ă ses peuples la douceur de la paix tant dĂ©sirĂ©e aprĂšs tant de dĂ©penses et d’efforts que son Empire a dĂ» faire pour cette guerre; et Sa MajestĂ© le Roi de Prusse, ayant exprimĂ© sa sincĂšre volontĂ© de parvenir Ă une paix juste, solide et conforme Ă l’ancienne bonne harmonie et Ă©troite entente qui ont existĂ© autrefois entre Leurs Maisons ImpĂ©riale et Royale, Ătats, Pays & sujets respectifs et qui devra continuer Ă exister Ă l’avenir; et Leurs MajestĂ©s, malgrĂ© les circonstances de la guerre, ayant toujours conservĂ© mutuellement les sentiments d’amitiĂ© et d’estime rĂ©ciproques, ont jugĂ© appropriĂ© de travailler sans dĂ©lai Ă un TraitĂ© de paix, et ont en consĂ©quence donnĂ© leurs pleins pouvoirs, Ă savoir Sa MajestĂ© le Roi de Prusse les siens Ă Son Colonel, Aide de Camp et Chambellan Ă©ternel Bernhard Guillaume Baron de Goltz, et Sa MajestĂ© l’Empereur de toutes les Russies au Son Chancelier, Conseiller PrivĂ© actuel, SĂ©nateur, Chambellan actuel, Chevalier de ses ordres et de ceux de lâAigle noir et de lâAigle blanc.
Comte Ă suivre entre la Cour de Prusse & de Russie.
Comte Michel de Woronzow, lesquels aprĂšs avoir produit 1762 leurs pleins pouvoirs, ont convenu, arrĂȘtĂ©, et signĂ© les Articles suivants d’un TraitĂ© de paix purement et simplement.
ART. 1 –
Il y aura dĂ©sormais et Ă perpĂ©tuitĂ© une paix inviolable, ainsi qu’une sincĂšre et parfaite amitiĂ© entre Sa MajestĂ© le Roi de Prusse, ses hĂ©ritiers et successeurs, et tous ses Ătats d’une part, et Sa MajestĂ© l’Empereur de toutes les Russies, ses hĂ©ritiers et successeurs, et tous ses Ătats de l’autre part, de sorte que dorĂ©navant les deux Hautes Parties Contractantes ne commettront ni ne permettront qu’il se commette aucune hostilitĂ© secrĂšte. ment ou publiquement, directement ou indirectement.
ART. 2 –
Comme le but des deux Hautes Parties Contractantes dans ce TraitĂ© de paix est purement et simplement de procurer Ă Leurs Etats et sujets respectifs la tranquillitĂ© et le repos, en faisant cesser les horreurs de la guerre, sans vouloir prĂ©judicier aux intĂ©rĂȘts et droits de qui que ce puisse ĂȘtre, S. M. lâEmpereur de toutes les Russies par le mĂȘme dĂ©sir de voir succĂ©der la paix en Europe en gĂ©nĂ©ral, et en Allemagne en particulier aux flĂ©aux de la guerre, Se rĂ©serve dâemployer Ses bons offices pour moyenner cette paix entre les Hautes Parties belligĂ©rantes, dĂ©rogeant pour cet effet Ă tout engagement contractĂ© par le passĂ© qui pourrait ĂȘtre contraire Ă ces vues pacifiques et salutaires et qui devraient obliger S. M. lâEmpereur Ă prendre part dans la guerre entre S. M. le Roi de Prusse et Ses ennemis comme partie auxiliaire ou comme partie principale belligĂ©rante.
ART. 3 –
S. M, le Roi de Prusse promet et sâengager rĂ©ciproquement non seulement de ne contracter aucune alliance ni engagement qui puisse ĂȘtre contraire aux intĂ©rĂȘts de l’Empire de Russie et Ă ceux des Etats hĂ©rĂ©ditaires de S. M. ImpĂ©riale en Allemagne, mais de dĂ©roger Ă©galement Ă tous ceux qui pourraient avoir Ă©tĂ© faits par le passĂ© autant quâils seraient opposĂ©s Ă ce
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ART. 4 –
Il y aura de part & dâautre une amnestie gĂ©nĂ© tie ale & un oubli Ă©ternel de tout le passĂ©, & les sujets des deux Parties Contractantes jouiront de tous les effets dâune pleine & entiĂšre amnestie & ne seront in quiĂ©tĂ©s en aucune façon pour tout ce qui sâest passĂ© pendant la guerre.
ART. 5 –
Les hostilitĂ©s ayant dĂ©jĂ cessĂ© de part et d’autre par l’armistice conclu Ă Stargard le 21Ăšme Mars dernier, la prĂ©sente paix sera publiĂ©e d’abord aprĂšs l’Ă©change des ratifications.
ART. 6 –
S. M. lâEmpereur de toutes les Russies pour tion des donner Ă lâunivers une preuve Ă©clatante que Ses dĂ© cona’e- marches ne sont point dirigĂ©es par des vues dâintĂ©rĂȘt et que la prĂ©sente paix quâelle fait nâest dictĂ©e que par un vrai amour pour la paix, promet & sâengage par le prĂ©sent TraitĂ© le plus formellement & solennellement, que faire se peut, de restituer Ă S. M. le Roi de Prusse tous les Etats, Pays, Villes, Places & Forteresses appartenant Ă S. M. le Roi de Prusse qui ont Ă©tĂ© occupĂ©es par les armĂ©es Russiennes, pendant le cours de cette guerre, dans lâespace de deux mois Ă compter du jour de la signature du prĂ©sent TraitĂ©. S. M. ImpĂ©riale dĂ©clare de plus quâElle reconnaĂźt lesdits Etats, Pays, Villes, Places et Forteresses occupĂ©es actuellement par Ses troupes, comme appartenant lĂ©gitimement & duement Ă S. M. le Roi de Prusse et que du jour mĂȘme de la restitution, ce nâest quâĂ S. M. le Roi de Prusse quâappartient lâexercice des droits de SouverainetĂ© quelconques dans lesdits Etats, tel & ainsi que S. M. Prussienne en a Ă©tĂ© en juste & lĂ©gitime possession avant le commencement de cette guerre par les titres les plus sacrĂ©s & hĂ©rĂ©ditaires acquis par succession Ă (de) Ses ayeux.
ART entre la Cour de Prusse & de Russie.
ART. 7 –
Comme S. M. le Roi de SuĂšde a fait connaĂźtre la paix Ă Ă S. M. ImpĂ©riale de toutes les Russies par Son Ministre en cette Cour-ci le Baron de Posse, quâelle Ă©tait Ă©galement intentionnĂ©e de sâemployer pour rĂ©tablir la paix entre Sa Couronne et S. M. le Roi de Prusse, S. M. lâEmpereur de toutes les Russies en conformitĂ© de lâArt. II. de ce TraitĂ© promet et sâengage dâemployer Ses bons offices pour accĂ©lĂ©rer cet ouvrage autant quâil pourra dĂ©pendre dâElle, et S. M. Le Roi de Prusse sâengage Ă y apporter de Son cĂŽtĂ© toutes les facilitĂ©s possibles.
ART. 8 –
L’Ă©change des ratifications du prĂ©sent TraitĂ© de paix se fera a St. PĂ©tersbourg dans l’espace de six semaines Ă compter du jour de la signature de ce TraitĂ©.
En foi de quoi, nous soussignĂ©s PlĂ©nipotentiaires de S. M. le Roi de Prusse et de S. M. l’Empereur de toutes les Russies, en vertu de nos pleins pouvoirs, avons signĂ© le prĂ©sent TraitĂ© de paix et d’amitiĂ© et y avons fait apposer leurs cachets de nos armes.
Fait Ă St. PĂ©tersbourg ce 24Ăšme jour d’Avril an 1762.
BERNHARD GUILLAUME Bayon de Gotz.
(L. S.)
Michel Comte, de Woronzox
(C. S.)
Article sĂ©parĂ© 1 –
Comme les circonstances critiques des affaires en Europe pourraient ne pas permettre de retirer en tout ou en partie les troupes ImpĂ©riales Russiennes qui se trouvent dans lesdits Etats de S. M. le Roi de Prusse au terme de la restitution dit Ă l’Art. VI. S. M. Prussienne.
Le Roi de Prusse non feulement ne regardera point ceci comme une dĂ©tentefdon ou violation du prĂ©fent TraitĂ©, mais il lui garanti aussi de toutefort Ă la trĂšs partie de ce Royaume les confĂ©quences qu’on pourrait en apporter.
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Comme une contravention au prĂ©sent TraitĂ© de paix et particuliĂšrement Ă l’Art. VI. mais encore donnera Ă Ses Gouvernements les ordres les plus prĂ©cis pour satisfaire les dĂ©sirs des dites troupes ImpĂ©riales en tout et partout, oĂč les demandes, qu’on leur fera, ne feront point contraires au bien et Ă l’avantage desdits pays. En retour S. M. ImpĂ©riale promet et s’engage le plus formellement et solennellement, que faire se peut, de ne rien permettre, qui puisse tendre au dĂ©faveur et Ă la charge desdits Etats, et de faire passer en consĂ©quence les ordres les plus prĂ©cis et sĂ©vĂšres aux Officiers commandants Ses dites troupes, de considĂ©rer et traiter lesdits Pays comme ceux d’une Puissance amie et alliĂ©e. S. M. ImpĂ©riale dĂ©clare que tout ce que Ses GĂ©nĂ©raux et Commandants de Ses troupes pourraient entreprendre au dĂ©faveur desdits Etats sera donc diamĂ©tralement opposĂ© Ă Ses volontĂ©s et qu’au moment mĂȘme, qu’Elle en aura connaissance, s’enfuivront les punitions les plus sĂ©vĂšres de ceux, qui auront osĂ© contrevenir aux ordres donnĂ©s par rapport Ă l’bservation non seulement de la plus exacte discipline, mais encore et principalement Ă Ă©viter religieusement tout ce qui pourrait attenter aux droits de SouverainetĂ© quelconques uniquement et simplement dus Ă S. M. le Roi de Prusse comme unique et lĂ©gitime Souverain desdits Etats. S. M. le Roi de Prusse ayant regardĂ© de tout temps le bien-ĂȘtre de Ses Etats et sujets comme la premiĂšre loi d’un Monarque, ne peut que dĂ©sirer, de voir jouir enfin Ses fidĂšles sujets de la tranquillitĂ© de la paix, dont ils ont Ă©tĂ© privĂ©s depuis le commencement de cette guerre, pour se remettre des malheurs, qu’ils ont essuyĂ©s et pour regagner l’Ă©tat de prospĂ©ritĂ©, dans lequel ils vivaient sous Son sceptre avant la prĂ©sente guerre. S. M. Prussienne animĂ©e de ces sentiments souhaiterait, de voir Ses dits Etats et pays Ă©vacuĂ©s des troupes Ă©trangĂšres le plus possible. NĂ©anmoins Elle aime mieux dans ce moment faire taire ces considĂ©rations, qui lui sont si chĂšres d’ailleurs, pour satisfaire au dĂ©sir de S. M. Imp. et lui donner cette preuve non Ă©quivoque de la sincĂ©ritĂ© de Son amitiĂ© & estime inaltĂ©rable. C’est par la suite de cette amitiĂ©, que S. M. le Roi de Prusse consent, que lesdites troupes ImpĂ©riales pendant le sĂ©jour qu’elles pourront faire dans lesdits Etats aprĂšs le terme stipulĂ© pour la restitution, jouissent des quartiers ( Obdach) tel et ainsi que les troupes de S. M. Prussienne En ont joui avant le commencement de cette guerre. S. M. ImpĂ©riale s’engage en retour, que Jadite jouiffance des quartiers ne fera point Ă©tendue au delĂ de ce qui convient qui est le simple logement: que tout dommage et dĂ©savantage causĂ© auxdits Etats sera Ă la charge de Ses troupes ImpĂ©riales & que la bonification en sera faite dĂšs que les Gouvernements desdits Etats en auront donnĂ© connaissance. S. M. le Roi de Prusse consent, que les magasins & hĂŽpitaux appartenant auxdites troupes soient conservĂ©s et fournis tel et ainsi que la position des troupes le demandera, Ă condition toutefois, qu’ils ne seront en aucune façon Ă la charge de Sesdits Etats. Tout ce qui sera envoyĂ© tant par mer que par terre pour l’usage desdites troupes, aura un passage libre, sans ĂȘtre sujet Ă payer aucun droit ni pĂ©age & sans ĂȘtre visitĂ©. Et pour obtenir que cet avantage uniquement destinĂ© aux troupes ImpĂ©riales ne soit pas Ă©tendu en faveur de ce qui n’y est point relatif ou annexe au dĂ©savantage du commerce desdits Etats, les deux Hautes Parties Contractantes sont convenues, que les Officiers & commis de S. M. le Roi de Prusse prĂ©posĂ©s aux pĂ©ages ne pourront accorder ledit avantage stipulĂ© qu’Ă la vue d’un passeport donnĂ© du CollĂšge de guerre ImpĂ©rial ou du GĂ©nĂ©ral-Commandant desdites troupes ImpĂ©riales. Quoique S. M. le Roi de Prusse connaisse trĂšs-bien, combien un Pays est chargĂ© en fournissant les chariots (Vorfpannwagen) Ă des troupes qui se trouvent en marche, Elle consent pourtant, ‘que lesdits chariots soient fournis auxdites troupes au prix de l’ordonnance faite pour les troupes Prussiennes, quand le besoin le requerra. S. M. Imp. promet de Son cĂŽtĂ©, de donner les ordres les plus prĂ©cis, pour que Ses Officiers Commandant des troupes ne permettent aucun abus de cet avantage & donnent lieu par lĂ aux Gouverneurs desdits Etats de porter des plaintes de violence si contraires Ă l’humanitĂ© & grandeur d’Ăąme des deux Monarques. Pour ce qui est des fournitures des fourrages et provisions, que les troupes ImpĂ©riales consommeraient en marche, & qui ne pourraient qu’avec difficultĂ© ĂȘtre pris des magasins desdites troupes, S. M. Imp. ordonnera Ă Ses GĂ©nĂ©raux commandant Ses troupes, de convenir lĂ -dessus avec des
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Entre les entrepreneurs, qui ne manqueront pas de se trouver, pour fournir le nĂ©cessaire, sans toutefois que les Etats de S. M. le Roi de Prusse en soient chargĂ©s en aucune façon. Les deux Hautes Parties Contractantes sont convenues encore entre Elles, que la valeur des espĂšces reste sur le mĂȘme pied dans lesdits Etats de S. M. Prussienne tant que les troupes Prussiennes ImpĂ©riales y sĂ©journeront. On est pareillement dâaccord, que les diffĂ©rends qui pourraient survenir entre les sujets des Hautes Parties Contractantes soient jugĂ©s par les Commissaires nommĂ©s en nombre Ă©gal de part et d’autre, et que les coupables soient punis selon les lois et les ordonnances de Leurs Souverains respectifs.
Cet Article sĂ©parĂ© aura la mĂȘme force et vigueur que s’il Ă©tait insĂ©rĂ© mot pour mot dans le principal TraitĂ©.
En foi de quoi nous l’avons signĂ© et y avons fait apposer les cachets de nos armes,
Fait Ă St. PĂ©tersbourg ce 24e jour d’Avril en 1762.
BERNHARD GUILLAUME Baron de Gouz.
Micaet Comte de Woronzow.
Article sĂ©parĂ© 2 –
Sa MajestĂ© le Roi de Prusse et Sa MajestĂ© l’Empereur de toutes les Russies Ă©tant sincĂšrement intentionnĂ©es de s’unir encore plus Ă©troitement pour la sĂ»retĂ© de Leurs Possessions et pour l’avancement de Leurs intĂ©rĂȘts rĂ©ciproques, Elles sont convenues de faire travailler immĂ©diatement aprĂšs la signature du prĂ©sent TraitĂ© de conclu aujourd’hui ici Ă St. PĂ©tersbourg, Ă la conclusion d’une alliance, qui puisse remplir ce but si salutaire et si avantageux pour les deux Cours.
Cet Article sĂ©parĂ© aura la mĂȘme force et vigueur, que s’il Ă©tait insĂ©rĂ© mot pour mot dans le principal TraitĂ©.
En foi de quoi nous l’avons signĂ© et y avons fait apposer les cachets de nos armes,
Fait Ă St. PĂ©tersbourg ce 24e jour d’Avril l’an 1762.
BERNHARD GUILLAUME Baron de Gouz.
( L. S. )
Micaet Comte de Woronzow.
( L. S. )
Le texte du traité est publié in
| 9,8 Mo Martens, R., t. III, n° 166, pp. 208-211Pour les références bibliographiques des recueils mentionnés ci-dessous, voy. la page consacrée aux recueils de traités
La prĂ©sente fiche a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e dans la cadre du programme de stage du CĂ©ric Ă lâUniversitĂ© dâAix-Marseille.
Elle a été conçue par :
Sabrine Dhahri (fiche de contextualisation, illustration, résumé, correction du texte intégral)
Marie Albano (correction, mise en ligne)
Pr. Romain Le Boeuf (sources, transcription du texte intégral)
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